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Le syndrome de Widal est encore méconnu, mais cette allergie à certains anti-inflammatoires et à l’aspirine est devenue monnaie courante chez les personnes qui souffrent de l’asthme. Les professionnels de santé ont vite fait de le baptiser triade de Widal pour la simple et unique raison qu’il combine l’asthme, la polypose et l’intolérance à l’aspirine. Tout cela semble inquiétant, d’où la nécessité de soigner cette maladie au plus vite.

Le syndrome Widal : quels sont les symptômes et les traitements ?

Définition du syndrome de Widal

Encore connu sous la fameuse appellation d’« asthme à l’aspirine », la maladie de Widal se présente comme une crise d’asthme qui résulte d’une prise d’aspirine. Il s’agit d’une infection qui touche généralement les adultes (des personnes âgées entre 40 et 50 ans). Bien d’autres molécules peuvent constituer des agents pathogènes pour cette crise d’asthme. On peut citer entre autres :

  • Phénylbutazone ;
  • Ibuprofène ;
  • Acide méfénamique ;
  • Zomépirac sodique ;
  • Naproxène ;
  • Fénoprofène ;
  • Indométacine ;
  • Propoxyphène.

Tous ces anti-inflammatoires jouent un rôle quelque peu allergisant que beaucoup de personnes ignorent. Il en est de même pour certains colorants. Seulement, l’apparition des symptômes nous en dira plus.

Les symptômes et le diagnostic

En effet, la maladie de Widal est très répandue de nos jours, sauf qu’on ne connaît pas encore ses symptômes. Les signes du syndrome de Widal sont généralement respiratoires et sont provoqués par l’inhalation de l’aspirine ou d’un autre anti-inflammatoire. Dans un premier temps, on remarque que le patient éprouve d’énormes difficultés à respirer et qu’il tousse régulièrement. De plus, le malade est victime d’une rhinite (inflammation de la muqueuse du nez). Allant dans le même sens, il a le nez qui coule ou bien il est bouché. Le tout s’accompagne par des éternuements intempestifs. Aussi, vous ressentirez des polypes qui apparaissent au niveau nasal. Et que dire de l’urticaire ? En fait, des plaques rouges surgissent sur la partie cutanée. Parfois, il n’est pas exclu de constater un larmoiement continu des yeux sans oublier des éventuels maux de ventre. De toutes les façons, la gravité des symptômes varie d’un patient à un autre.

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En ce qui concerne le diagnostic de la maladie de Widal, force est de constater que le médecin devrait rechercher la présence de l’asthme, des polypes et de l’intolérance aux anti-inflammatoires. Un test de provocation est de ce fait nécessaire pour déterminer le cas de la maladie de Widal. Il consiste alors à administrer une forte dose d’aspirine au patient et à surveiller son état en fonction des risques encourus. Ou bien, le malade inhale l’aspirine et le médecin observe ses réactions pendant un temps précis.

Les traitements du syndrome de Widal

S’il y a un remède efficace pour soigner la maladie de Widal, c’est bel et bien les corticoïdes. Ils sont indispensables pour la polypose nasale et l’asthme. Après ça, vous avez les anti-leucotriènes qui soulagent les personnes atteintes de la maladie de Widal.

Par ailleurs, vous serez difficilement atteint de ce syndrome si vous évitez de consommer des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Il serait mieux d’opter pour des inhibiteurs de COX-2. Attention aussi à la prise du paracétamol. Ce médicament peut provoquer certaines réactions chez des malades. On note avec beaucoup d’amertume que le traitement de la triade de Widal dure des années et des années. Et cela peut affecter la structure osseuse du patient. En cas de complication de la maladie, consultez votre médecin. En un mot, faites régulièrement une ostéodensitométrie pour connaître l’état de votre squelette.

De nombreuses personnes sont sensibles et peuvent avoir différentes allergies dont celle à l’aspirine qu’on appelle syndrome de widal qui n’est pas très connue malgré qu’elle touche un nombre considérable d’individus atteints d’asthme.

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Toutefois, des alternatives existent fort heureusement pour les personnes allergiques pour atténuer leurs maux mais la prudence demeure de rigueur. notez qu’il faut prendre le temps de lire attentivement les notices avant toute prise médicamenteuse.

Comment prend-on en charge des sujets atteints de la maladie de vidal ?

Pour bien diagnostiquer le syndrome de fernand widal, le médecin part généralement à la recherche de trois signes qui sont typiques de cette maladie est qui sont notamment :

  • L’asthme.

  • Les polypes.

  • L’intolérance aux AINS.

S’il y a une association de tous ces signes distinctifs, alors il n’y a aucun doute et la confirmation du diagnostic peut se faire chez le patient. Cela dit, ces symptômes ne sont pas forcément toujours visibles et si ce cas de figure se présente, le spécialiste réalise des tests supplémentaires dit de provocation :

  • Des doses progressives d’aspirine sont administrées par voie orale au patient en les augmentant graduellement tout en surveillant de près l’état de la personne pendant plusieurs heures vu les risques importants qui sont encourus.

  • Il est aussi possible également d’envisager de donner de l’aspirine en inhalation au sujet car les réactions dans ce cas de figure ne sont pas sévères mais aussi les résultats ne sont pas très concluant.

Cependant, il est primordial d’éviter l’exposition des personnes sensibles à quelques médicaments et additifs pour prévenir la survenue des crises et ce sont :

  • Les anti inflammatoires non stéroïdiens et si nécessaire, il faut faire suivre au sujet un traitement en privilégiant les médicaments de la famille des inhibiteurs sélectifs de la COX-2.

  • La prudence est de mise pour le recours au paracétamol ou l’ibuprofène (voir le Vidal) qui peuvent entraîner des réactions allergiques chez les individus souffrant du syndrome de vidal. Pour cela, il est bien utile de commencer par l’administration d’une demi dose.

  • Quelques colorants comme le E102, E110, mais aussi le E111, E127 et le E211 sont à éviter ainsi que les conservateurs allant du E210 au E217 et le E230, E280 à E 282.

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D’ailleurs, d’autres approches sont utilisées pour les sujets atteints de la maladie de widal et cela en:

  • Leur administrant des corticoïdes ou encore des anti leucotriènes pour le soulagement des symptômes.

  • Le recours à la chirurgie avec l’ablation des polypes.

  • Une aération des sinus par ethmoïdectomie.

Il est aussi important de rappeler que le mécanisme de la maladie de vidal impliquerait:

  • Les facteurs génétiques.

  • Le paramètre de l’âge.

  • L’immunité du patient et son état.

Ce qui est évident en tout cas, c’est que ce syndrome est rare chez les enfants, et ceux d’entre eux qui ont pu l’avoir présentent un terrain atopique.

Toutefois, pour les adultes, des complications peuvent survenir et sont généralement liés au fait d’absorber la cortisone par inhalation car même si les doses ne sont pas très importantes, elles s’étendent sur plusieurs années ce donne un effet délétère qui se manifeste surtout sur la structure osseuse d’où la nécessité d’effectuer régulièrement une ostéodensitométrie pour une vérification de l’état du squelette